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2013

2 tests

samedi, 06 juillet 2013 11:19

The Temptations : Masterpiece

Dennis Edwards : vocals (tenor)
Damon Harris : vocals (high tenor/falsetto)
Richard Street : vocals (tenor)
Melvin Franklin : vocals (bass)
Otis Williams : vocals (tenor/baritone)
Norman Whitfield : producer, composer
Paul Riser : arranger
Orson Lewis : engineer
Asari Ghraham : creative assistant to Norman Whitfield

Instrumentation by The Funk Brothers :


Earl Van Dyke: piano, organ
Johnny Griffith: organ
Robert Ward: guitar
Melvin "Wah-Wah Watson" Ragin: guitar
Joe Messina: guitar
Paul Warren: guitar
Robert White: guitar
Eddie Willis: guitar
Aaron Smith: drums
Richard "Pistol" Allen: drums
Uriel Jones: drums
Andrew Smith: drums
Leroy Taylor: bass guitar
Bob Babbitt: bass guitar
Eddie Watkins: bass guitar
Eddie "Bongo" Brown: bongos, congas
Jack Ashford: tambourine, maracas, sticks
Jack Brokensha: tympani, vibes, bells, gourd
Maurice Davis: trumpet
Ted Lucas: harmonica

 

 

The Temptations est sans conteste le plus important groupe vocal de la soul music. Son histoire commence il y a plus d'un demi-siècle à Detroit, dans le Michigan, quand se rencontrent les membres de deux groupes distincts, The Primes et The Distants : le ténor Eddie Kendricks, Paul Williams et Kell Osborne pour les premiers ; le baryton Otis Williams, Elbridge Bryant et Melvin Franklin (né David English) pour les seconds, originaires d'Alabama.

 

"Le dernier grand chef-d'oeuvre des Temptations produit et composé par le guru de la Motown, Norman Whitfield. Hey Girl nous ramène aux débuts du groupe; mélodie chaloupée et chants suaves à souhait mais déjà les cordes sont plus présentes et annoncent le ton de l'album. Le morceau titre est une fausse redite de Papa Was A Rollin' Stone. Whitfield impose son style electric soul funkysant et construit un morceau épique autour d'un riff de basse inoubliable suppléé par les cordes et la wah-wah. Plus de treize minutes au compteur et on en redemande. S'en suit la trilogie définitive Ma, Law Of The Land, Plastic Man. Les Temptations ne touchent plus terre et Whitfield déchaîne son orchestre au point de nous donner le tourni. La basse claque, les guitares saignent, les claviers mugissent et les cordes flambent. Revenu de nos émotions, Hurry Tomorrow nous achève dans un tourbillon psychédélique en mid-tempo où les themes de l'album se retrouvent plongés dans un maëlstrom sonore. Les Temptations semblent jouer leur dernière carte et lachent tout vocalement. Piece maitresse ? Definitely !" (anton14)

"Après avoir ouvert la Motown au rock, au psychédélisme et livré plusieurs albums phares, Norman Whitfield vient de remettre les Temptations sur le devant de la scène. Son génie : l'instinct. Celui d'avoir su synthétiser en un titre d'exception - Papa Was A Rolling Stone - les doutes, angoisses et dérives du peuple afro-américain. Il faut dire que le bonhomme a de l'ambition. Une ambition créatrice, tout d'abord. Qui le porte à oser, tenter, là où d'autres, tel Smokey Robinson, se contentent de capitaliser. Mais également, une ambition toute personnelle. Celle de prendre part à la révolution culturelle et sociale de son époque. Pour autant, si pouvoir partager, mettre en oeuvre ses propres idées est un luxe appréciable, encore faut-il maîtriser les moyens pour y aboutir. Qu'à cela ne tienne, ce sera par les Temptations, ses protégés, que le message va être délivré. Cependant, si Whitfield maîtrise parfaitement la science du groove, comme de celle de l'arrangement, ce n'est pas vraiment un musicien. Aussi, pour assurer au côté des tentateurs, ce seront des Funk Brothers triés sur le volet qui vont officier lors des sessions studio.

Alors, Masterpiece ? Disque des Temptations ou pas ? Sans doute, mais sur le papier seulement tant la contribution vocale des Temps y semble réduite à sa plus simple expression. Non pas que les textes soient faibles en thèmes. Ceux-ci s'emploient parfaitement à rendre compte du pessimisme ambiant et de la brutalité de la situation sociale. Il n'est pas question non plus d'une quelconque défaillance du quintet dans le rôle attitré de porte-parole des sans-voix. Non, en fait, il s'agit d'autre chose. De la volonté d'un seul homme. De cette envie qui pousse certains visionnaires à vouloir imprimer définitivement leur signature au travers d'une création inédite. Cela, Whitfield ne s'en cache pas. Il en fait même un point d'honneur : Masterpiece sera sa chose ou ne sera pas. Et elle le sera. Elle le sera sous la forme d'un album musicalement très abouti. Ecrit et composé à la manière de ces bandes originales qui, sur le moment, font les beaux jours de la Blackploitation. Ainsi, une nouvelle fois, c'est un morceau flanqué d'un riff de basse sorti de nulle part qui donne le tempo. Un long travelling ponctué de cordes, de cuivres et de wah-wah dont le zoom fait mouche à chaque instant.

Néanmoins, si 13 minutes d'électricité soul funkysante ferait l'affaire chez n'importe qui d'autre pour justifier la légende. Avec Whitfield pas question de faire illusion. En effet, dans Masterpiece chaque titre est pensé avec la même conviction. Chaque sonorité ciselée dans un seul but : nous entrainer bien au-delà du simple divertissement musical. Au final, fouillé, ambitieux, éclectique et portant en lui un tout autre paysage que l'histoire personnelle de son auteur, ce disque est un plaisir d'esthète. Un moment lumineux comme le sont les aurores boréales." (StarChild - Destination Rock)

 

 

Note technique :

14/20

Référence :  Motown Records - Producteur Norman Whitfield
Année : 

Enregistrements 1972, 1973 - 21 février 1973

Liens :  Ecouter sur Qobuz

 

 

Publié dans Rock
vendredi, 05 juillet 2013 09:32

Wagner : Le Vaisseau Fantome

  • Compositeur : Richard Wagner
  • Chef d'Ochestre : Antal Dorati
  • Orchestre : Opera Royal House Covent Garden
  • Choeurs : Opera Royal House Covent Garden
  • Distribution : 
    • Le Hollandais- George London
    • Senta - Leonie Rysanek
    • Daland - Giorgio Tozzi
    • Erik - Karl Liebl
    • Mary - Rosalind Elias
    • Le Pilote - Richard lewis

 

"Cette version s'impose, pour l'énergie et la souplesse de la direction, pour l'équilibre des pupitres et des tempos, pour l'impact, pour la prise de son fantastique, effets spéciaux compris. Pour le sens de la narration surtout, Dorati raconte, il donne à voir, avec un sens infaillible des enchaînements." (Diapason 2013)

 

Note Technique : 16/20
Référence :  DECCA
Année :  1960
Liens : Ecouter sur QOBUZ 

 

Publié dans Classique